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1- Température à l'intérieur de la nacelle :

  L'exploitation des données fournies par le capteur de température intérieur de la nacelle de Léonardo nous permet d'en savoir plus sur son vol.

 

La courbe que vous trouverez ci-dessus nous indique clairement que la température à l'intérieur de la nacelle est à peine descendue en dessous de zéro et ce pendant seulement quelques minutes. C'est une information capitale si nous devons renouveler l'expérience car nous savons que la conception de la nacelle a été bonne et qu'elle a été capable de protéger les appareils électroniques embarqués du grand froid qui règne en haute altitude (-50° C voire moins).

 

La deuxième information que nous pouvons retirer de cette courbe c'est une remontée de la température intérieure en plein vol avant une rechute de celle-ci.

Cette observation nous indique qu'après avoir atteint une atmosphère froide aux alentours de 10-15000 mètres, la nacelle de Léonardo à atteint la couche d'ozone (aux alentours de 25000 mètres). Ce gaz a pour propriété de capter les rayons du soleil et de nous en protéger ce qui explique qu'il soit plus chaud.

C'est entre cette remontée de la température et la rechute de celle-ci qu'a eu lieu l'explosion de Léonardo.

 

D'après cette courbe, on peut estimer la durée de l'ascension de Léonardo à 2h40 , ce qui sera confirmé par l'enregistreur sonore de bord et le capteur de pression.

 

 

 

 

2- Exploitation des enregistrements sonores partie 1

L'enregistreur de son a fonctionné pendant plus de 14 heures mais ce sont surtout les 3 premières qui vont nous intéresser, les autres ne concernant pas directement le vol de Léonardo.
Grâce à cet enregistrement nous savons maintenant que son ascension a duré précisément 2 heures 39 minutes et 14 secondes, ce qui correspond au résultat donné par le capteur de température.
Ce résultat provient de la différence entre l'heure exacte de l'explosion du ballon et celle du compte à rebours. Les deux sont en effet audibles sur le fichiers son, l'explosion du ballon et la chute provocant une agitation dans la nacelle que l'on distingue parfaitement.
Pour ce qui est de l'atténuation des sons avec l'altitude, il suffit de comparer le niveau sonore au moment du compte à rebours, à la limite du supportable, et le niveau sonore juste avant l'explosion pour se rendre compte que la transmission du son est très atténuée avec l'altitude jusqu'à ne plus être possible du tout. Cette atténuation est également visible sur la première image ci-dessous qui représente la variation du niveau sonore dans la nacelle en fonction du temps. Nous pouvons voir que celle-ci se réduit fortement à partir de 2 heures. Nous avons également placé un zoom sur l'explosion de Léonardo avec une augmentation brutale du niveau sonore dans la nacelle (seconde image ci-dessous). Pour calculer la durée exacte de l'ascension de Léonardo il suffit de soustraire l'heure du compte à rebours qui a eu lieu à 17 minutes et 28 secondes sur ce fichier à l'heure de l'explosion de Léonardo à 2 heures 56 minutes et 42 secondes. Nous obtenons bien 2 heures 39 minutes et 14 secondes !

 

 

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Compte à rebours

Explosion du ballon

Niveau sonore dans la nacelle avec réduction de celui-ci entre 2h et 3h sur la bande son :

Explosion du ballon avec une agitation subite dans la nacelle à 2:56:42 :

3- Exploitation des enregistrements sonores partie 2.

L'écoute minutieuse des enregistements sonores de bord nous fournit des informations précieuses sur le vol de Léonardo. Nous savons désormais à quelle heure il a atterri dans son arbre entre Gournay et Gisors car le bruit du contact de la nacelle avec les branches se distingue très bien sur la bande sonore mais également sur le diagramme de son (voir ci-dessous).

Ainsi Léonardo a décollé à 11h13 , a éclaté à 13h53 et a atterri à 14h38 dans son arbre.

Avec ces informations nous allons pouvoir exploiter les mesures effectuées par le capteur de pression qui nous renseignera sur l'altitude de Léonardo pendant son trajet.

Atterrissage de Léonardo

Les petites stries visibles entre 3:42:34 et 3:42:38 correspondent au choc avec l'arbre

4- Exploitation des mesures du capteur de pression:

Le capteur de pression a transmis ses mesures en direct par le biais de l'émetteur Kiwi. Au total nous avons récolté plus de 5000 mesures de pression à raison d'une toutes les 2 secondes. Sachant que la pression est directement liée à l'altitude par une formule complexe qui dépasse largement le cadre des programmes de l'enseigmement secondaire, nous allons nous contenter d'exploiter les résultats les plus probants. Une chose est tout de même facile à comprendre : plus l'altitude augmente plus la pression diminue. C'est ainsi que nous avons su en direct que Léonardo était en train de chuter peu après 14h quand nous avons repris contact avec lui. Cette information a d'ailleurs été signalée en direct dans la rubrique actualité.

En récoupant les données transmises par le capteur de pression et celles de l'enregistreur de son, nous pouvons avoir une estimation de l'altitude de Léonardo en fonction de l'heure et nous pensons que son altitude maximale a été d'un peu moins de 28000 mètres. Avec ces informations nous pouvons retracer la trajectoire de Léonardo et pourquoi pas retrouver les images qu'il n'a pas pu prendre...

 

 

 

 

 

 

 

5- Quelques images que nous aurions pu voir

Maintenant que nous avons une certaine idée de la trajectoire de Léonardo aini que de son altitude au cours du temps, l'application Google Earth nous permet d'avoir une idée ce que l'on aurait pu voir de la nacelle au moment où le ballon a éclaté à un peu moins de 28000 mètres d'altitude (cliquez sur l'image ci-dessous pour obtenir un défilement).

 

 

 

 

6- Expérience de la plante embarquée

La nacelle de Léonardo avait embarqué une petite plante afin tester comment elle resisterait à un voyage dans la stratosphère.

Deux haricots germés nous avaient été préparés par madame Sampic, notre professeur de S.V.T.

Nous en avons laissé un au sol et l'autre est parti dans la nacelle de Léonardo.

Si les deux plantes avaient un aspect indentique au départ on ne peut pas dire qu'il en soit de même a la fin (voir photos ci-desous).

En effet, celle qui a été embarqué est revenue complètement fânée et a fini par mourir alors que l'autre se porte toujours bien.

Ce n'est pourtant pas le gel qui est la cause de la destruction de la plante car, comme nous l'indiquons plus haut, il n'a pas vraiment gelé dans la nacelle de Léonardo.

Alors est-ce la baisse très importante de la pression atmosphérique qui a provoqué la destruction des cellules de la plante ou la présence d'ozone qu'elle n'a pas supporté voire les deux ? En tout cas la stratosphère n'a visiblement pas réussi à notre plante...

 

 

7- Que s'est-il passé avec les caméras ?

Lors de l'allumage de tous les appareils de bord une des deux caméras à été éteinte par erreur. L'autre caméra a pu filmer durant tout le vol mais quand au bout d'environ une journée la carte SD où étaient stockées toutes les images vidéo fut pleine la caméra a supprimé les images du vol pour accueillir les nouvelles  images. Nous n'avons donc retrouvé que des images de l'arbre où a atterri la nacelle de Léonardo. Malgré de nombreux tests avant le vol nous n'avions pas prévu que notre caméra fonctionnerait ainsi. Ces incidents nous encouragent à renouveler l'expérience pour avoir de belles images de la terre vue de 30 000 mètres !

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